ALLO IL Y A QUELQU'UN?

Alors que tour à tour, Emmanuel Macron, Pap Ndiaye, et Gabriel Attal ont promis que chaque élève aura chaque jour de l’année un professeur face à lui, nous constatons tous sur le terrain que la solution miracle n’a pas été trouvée pour pallier la perte d’environ 15 millions d’heures d’enseignement par année scolaire.

Le bilan du premier trimestre sur les remplacements est dramatique, surtout dans le second degré. Très peu d’enseignants ont accepté de signer le pacte, une solution de bricolage qui ne convainc personne.

 

En complément de la campagne Ouyapacours, la FCPE lance cette nouvelle campagne de communication. Le site est utile, certes, mais derrière les chiffres – qui sont les seuls indicateurs de nos gouvernants – il y a des élèves et des parents qui vivent des situations inacceptables. Il faut donner un visage humain au problème.

 

La FCPE a donc ouvert une ligne dédiée, le 07 67 12 29 85, pour récolter les messages vocaux de tous les parents d’élèves qui souhaitent dire leur colère, leur exaspération, raconter leur galère pour faire garder leurs enfants, donner le chiffre des nombres d’heures perdues, laisser des messages drôles, imaginer une chanson, interpeller la ministre de manière impertinente…

Comment ça fonctionne?: PostRS_Allo.pdf

Régulièrement 4 à 6 témoignages audio de parents seront sélectionnés et compilés à la suite les uns des autres pour une diffusion sur les réseaux sociaux, Facebook et X (ex-Twitter).

 

L’objectif : faire entendre 3 revendications principales de la FCPE:

• La remise en place de brigades d’enseignants titulaires dédiés au remplacement, car ces postes ont été supprimés ces quinze dernières années. Les personnels recrutés doivent être des professeurs formés et qualifiés.

• L’ouverture d’une négociation paritaire pour réduire le nombre de jours de carence à partir desquels un enseignant doit être remplacé dans le second degré.

• L’abandon des « séquences numériques » encadrées par les assistants d’éducation pour pallier les absences de moins de quinze jours des enseignants.